- 16 mars 2016 - France
D'AUTRES SOUPÇONS ET DES AFFIRMATIONS
L'affaire Preynat, qui secoue le diocèse de Lyon, vient de placer le cardinal Barbarin au beau milieu de la tourmente, d'autant qu'une autre affaire est évoquée pour un autre prêtre, mais dont les faits sont prescrits.
Depuis mi-février dernier, il y aurait également en effet une plainte déposée, contre le cardinal Barbarin et l'abbé Billoud, pour « mise en danger d'autrui et provocation au suicide » ce qui relance l'affaire malgré la prescription
Mgr Barbarin a pour sa part réagi lundi soir par voie de communiqué : « Des faits d'agressions sexuelles auraient été commis par un prêtre du diocèse de Lyon en 1990 et 1993, alors que le plaignant avait 16 puis 19 ans. C'est en 2009, soit respectivement 19 et 16 ans après les faits présumés, que le plaignant rencontre le cardinal Barbarin et lui fait part de son projet de porter plainte.
Cette plainte sera déposée et classée sans suite par la justice. C'est avec douleur que le cardinal Barbarin se voit accusé aujourd'hui de manière aussi injustifiée, tant il est évident qu'en aucun cas il n'a ni mis en danger la vie d'autrui, ni encouragé quiconque à se suicider.
Le cardinal Barbarin demande solennellement à ce que chacun laisse la justice enquêter dans la sérénité (…), que soient respectés ses droits, son honneur et la présomption d'innocence. »
Au moment les évêques de France se réunissent pour leur assemblée plénière de printemps, Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, affirme que le cardinal Barbarin avait été dans la même « position de fermeté, du respect des victimes et du respect de la justice » que les autres évêques français sur la question de la pédophilie.
Réagissant à de nombreux articles de presse interrogeant la gestion de cette affaire par le cardinal Barbarin, des évêques français lui ont également apporté leur soutien. Mgr Dubost, évêque d’Évry, le mardi 8 mars, déclarait le premier à son sujet dans un entretien au "Parisien Libéré" : « Je le connais, il n’a absolument pas voulu cacher quoi que ce soit. (…) Il est probable qu’on ne lui a pas dit grand-chose. (…) S’il avait su, il aurait fait attention, il aurait bougé pour mettre ce prêtre à l’écart des enfants.» (source : CEF)
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